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5 red flags quand tu es Triathlète

 

Être triathlète, c'est bien plus qu'un simple hobby. C'est une passion, un mode de vie, une obsession qui nous pousse à jongler entre la natation, le vélo et la course à pied avec une dévotion quasi religieuse. Mais parfois, ceux qui partagent notre quotidien ne comprennent pas toujours cette intensité... et c'est là que les red flags apparaissent. Voici cinq signes qu'il est peut-être temps de discuter sérieusement de vos priorités sportives (ou d'investir dans un cadenas pour votre vélo).

 

1. "J'ai mis ton vélo dans la cave et je l'ai lavé au Karcher."

 

Interprétation : Cette phrase peut sembler anodine à quelqu'un d'extérieur au triathlon, mais pour vous, c'est l'équivalent d'une attaque à main armée contre votre précieuse monture. Un vélo n'est pas juste un vélo. C'est votre fidèle destrier, une extension de vous-même, qui mérite un soin délicat et attentionné. Le Karcher ? Autant dire qu'on a passé votre vélo à la râpe à fromage.

 

Red flag : Si votre partenaire ne comprend pas l'importance de la douceur avec laquelle votre vélo doit être traité, il est temps d'organiser un petit cours de sensibilisation à l'art du nettoyage cycliste.

 

 

2. "Tu paies ce prix-là pour une inscription ? On ferait mieux de se faire un week-end à la mer."

 

Interprétation : Ce n'est pas juste une course, c'est LA course. Le triathlon est une épreuve qui exige des mois de préparation, des sacrifices, et une gestion pointilleuse de son budget d'équipement. L'inscription, même à un prix exorbitant, est un investissement dans votre passion.

 

Red flag : Suggérer de troquer une épreuve de triathlon contre un week-end à la mer revient à vous proposer de remplacer votre café du matin par une tisane camomille. Ce n'est tout simplement pas la même chose !

 

 

3. "Tu as oublié ta gourde, bonne balade en vélo."

 

Interprétation : "Bonne balade en vélo" ?! On parle d'une sortie de 90 km à travers monts et vallées, pas d'une balade dominicale au parc ! La gourde ? tu m'as pris pour un randonneur ?? C'est un bidon, pas une gourde !

 

Red flag : Si cette remarque ne suscite aucune réaction d'urgence chez votre partenaire, vous pourriez envisager d'ajouter quelques leçons de survie en milieu sportif à son programme.

 

 

4. "On va manger chez mes parents dimanche. Quoi, ton triathlon ? Tu en feras d’autres !"

 

Interprétation : Pour les non-initiés, un triathlon peut sembler être un événement parmi d'autres. Mais pour vous, c'est une date sacrée, une journée où vous allez repousser vos limites. Suggérer de le rater pour un déjeuner chez belle-maman est une hérésie.

 

Red flag : Si votre partenaire pense que "tu en feras d'autres" est une excuse valable, il est temps d'expliquer que chaque triathlon est unique et mérite tout votre respect (et votre présence).

 

 

5. "J’ai jeté tes t-shirts de finishers, j’avais besoin de place et de toute façon tu ne les mets jamais."

 

Interprétation : Ces t-shirts ne sont pas de simples vêtements. Ce sont des trophées, des souvenirs de batailles épiques, de triomphes personnels. Ils racontent l'histoire de chaque épreuve, chaque défi relevé. Les donner, c'est comme jeter au feu les pages de votre biographie.

 

Red flag : Si votre moitié ne voit pas la valeur sentimentale (et héroïque) de ces t-shirts, une petite visite guidée de votre "musée personnel" s'impose. Après tout, chaque t-shirt mérite sa place d'honneur... même si c'est dans une armoire débordante.

 

 

Conclusion

Le triathlon n'est pas juste un sport, c'est une véritable épopée personnelle. Et comme dans toute grande aventure, il faut parfois surmonter des obstacles inattendus... surtout à la maison ! Si vous vous reconnaissez dans ces red flags, rassurez-vous : une bonne communication (et peut-être un petit rappel de vos exploits héroïques) peut remettre les choses en ordre. Après tout, n'est-ce pas pour cela qu'on s'entraîne si dur, pour conquérir chaque défi, qu'il soit sur la route ou à la maison ?

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